• Et non, ce n'est pas un film de science fiction... Il s'agit plutôt d'un questionnement à propos de la place de la matière qui se meut (c'est rare qu'on puisse le placer ce verbe là, j'en profite xD) dans l’espace. Un lieu de dynamiques essentielles qui se fait entre vides et pleins.

     

    L’univers fait état de deux grandes composantes : la matière et le vide.
    Le vide lui-même étant composé de matières infimes, il est difficile de définir lequel des deux est le plus présent. La matière est un amas de différentes particules inertes et/ou organiques. Ces particules s’agencent de différentes façons dans l’espace.
    Et la place qu’ils occupent dans cet espace peut être définit par, et associée aux notions de pleins et de vides. Cet espace occupé ou non peut même être abstrait ou saturé dans une volonté de contrôle ou d’aléatoire.

    Nombre d’artistes se sont attelés à travailler la question à travers divers médiums, entre photographies, volumes, peintures et encore performances. Mais, que peut bien signifier la notion de vide dans le processus plastique ?
    Son importance peut être révélée, ainsi que son étendue, ses transformations et ses effets qui peuvent être expérimentées, étudiées et rendues visibles en usant des différentes propriétés du vide et du plein.

    Le vide n’est visible que si l’on s’intéresse de près à celui-ci. C’est en le définissant dans l’espace qu’on parvient à saisir ses compositions, ses manifestations tangibles ou intangibles.
    En procédant par expérimentation, cet espace peut être rendu visible, devenir plus important que le reste, et/ou être associé à l’œuvre d’art. Il peut être aussi trituré, poussé à ses limites, étiré, compressé, et ce, par des médiums et matières diverses.

     

    House, Rachel Whiteread , Londres,1993 

     

    L’artiste britannique Rachel Whiteread relève ces espaces vides et les rend visible. Ici, elle a moulé une  maison condamnée de Londres.

     

    La liberté qu’offre le domaine artistique apporte tout un lot de manière d’observer, de montrer et d’expérimenter cet espace considéré souvent vide. Ces espaces-intervalles qui font appel non seulement à nos yeux mais aussi à tous les autres sens, entre textures, odeurs, goûts et sons.

     





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