L'exaltation provoquée par la tendresse m'apparaît favorable au philosophe tout de même qu'au saint ou au poète ; car ma propre expérience m'enseigna à considérer l'amour comme une manière de correspondance universelle entre la matière et l'esprit, et comme une expression sensible de leur identité par-devant l'être unique. Source de l'existence, il m'en paraît être en même temps et le principe indubitable et le sens unique et parfait. Mystère adorable et terrible, instigateur de toute pensée, de tout art et de toute science véritable, il apparaît aux intelligences primordiales sous des nombres et des formes symboliques qu'il réduit plus tard à la trinité logique de l'éternelle Création, de la Matière et de l'Esprit.

O.-V. Milosz, L'Amoureuse initiation,1910, p. 152.
Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz

Voir ici. 

Voici LA question que je me pose depuis au moins quatre années...

Je n'ai évidemment toujours pas de réponse concrète à cette question, tant mes passions sont nombreuses et mes travaux qui semblent s'inscrire très souvent dans une démarche de détachement (un peu comme le procédé de Maud Maris, qui passe par différents filtres et médiums pour s'éloigner au maximum d'une volonté quelconque d'orientation).

Tentons de les relier quand même...

Mes travaux (ou certains d'entre eux) ont-ils un rapport avec la mythologie ? (Mythologies greco-romaines, germano-scandinaves, celtes, egyptiennes, chinoises, japonaises, amérindiennes)

Dur de trouver les connexions, mais, en regardant de plus près, j'interroge les origines de la matière, la notion de tangible et d'intangible, de réalité dont on ne prête pas forcément attention. Se pourrait-il qu'inconsciemment tout ceci soit lié ?