• La vidéo plasticienne

    La vidéo plasticienne permet d’imposer son temps de passage. Contrairement à des installations, des sculptures ou des peintures. La vidéo possède une durée qu’elle soit lente ou accélérée, ce qui peut lasser ou non le spectateur. Le but est aussi de stimuler l’imagination pendant quelques secondes avant que les gens ne parviennent à associer les formes à quelque chose de déjà vu.
    La vidéo plasticienne passe par différents médiums (volume, peinture etc.) et par différents procédés afin de rendre compte de la plasticité d’un ou de plusieurs éléments.
    D’une part, il peut s’agir de vidéos témoins, d’une sorte de performance des matières. Ces vidéos soulèvent des questionnements, et une certaine fascination sur l’interaction entre matières. D’autre part, il peut aussi s’agir de vidéo narrative puisqu’elle se rapporte au temps et laisse l’imagination des spectateurs parler. Ils peuvent y voir tout ce qu’ils veulent au fil de la narration bien qu’elle puisse être orientée par l’artiste.

     

    « Je mélange ces différentes techniques avec pour dénominateur commun, l’image.

    Selon ce que je cherche à exprimer, je les fais jouer ensemble par juxtapositions, projections, suspensions, déformations, collages, jeux de plans, transparences... et tente de faire intervenir le corps dans l'espace de l’œuvre »

    Dorlène Latry

    Plasticienne, art-vidéo

     

    Rouge, pièce personnelle, 2014

     

    Il s’agit ici de traduire le mouvement et la fluidité des éléments qui entrent ici en compte. La vidéo semble être le médium pratique. 


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