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Par Hawwah le 16 Décembre 2014 à 09:53
Qu'est ce que le tachisme ?
Eh bien selon wikipédia :
Le tachisme est un style de peinture abstraite répandu en France dans les années quarante et cinquante. Ce mouvement est souvent considéré comme l'équivalent européen de la tendance de l'expressionnisme abstrait américain représentée par l'Action Painting. Il désigne l'un des aspects de l'art informel, au sein de l'une de ses composantes dénommée abstraction lyrique.
Le terme « tachisme » a d'abord été employé péjorativement par le critique Pierre Guéguen en 1951. Il avait été utilisé dès 1889 par le critique Félix Fénéon pour décrire la technique impressionniste, et surtout celle qui, en 1862, valut leur nom aux macchiaioli italiens, dont une toile de Giovanni Fattori fut exposée en 1867 à Florence sous le titre Le macchiaiole (Les petites taches). Puis il sera à nouveau employé en 1909 par Maurice Denis pour les fauves. Il a ensuite été réutilisé en 1952 sur l'initiative du critique Michel Tapié dans son livre Un Art autre pour désigner un des aspects de l'art informel, qui correspond aux techniques gestuelles équivalentes à celles apparues à partir de 1946 chez Jackson Pollock au sein de l'expressionnisme abstrait et qui seront qualifiées d'Action painting par le critique américain Harold Rosenberg en 19521. L'expression sera également utilisée en 19542, par le critique Charles Estienne, pour définir notamment le travail de Hartung, Riopelle et Soulages, puis dans son ouvrage L'Art à Paris 1945-1966.
Ce style de peinture est une réaction au cubisme et à l'abstraction géométrique, qui se caractérise par l'exécution de taches de couleur résultant de projections, d'éclaboussures au pinceau ou de jets spontanés de peinture sur la toile posée verticalement ou horizontalement, par des coulures, réalisées éventuellement à l'aide de récipients troués selon la technique employée par Jackson Pollock ou directement à partir du tube comme chez Georges Mathieu, parfois avec quelques réminiscences de la calligraphie, notamment dans le dessin. Le tachisme prétend s'exprimer par la matière picturale seule et s'oppose ainsi également à la peinture abstraite européenne des années quarante-cinquante qui, tout en répudiant le contenu figuratif, reste fidèle en général à des valeurs classiques de composition.
On en retrouve également des prémices chez les surréalistes qui expérimentèrent diverses techniques et formes d'automatismes (Picabia, La Sainte Vierge, 1920, MNAM, Paris). Les giclées de peinture utilisées par Max Ernst et par André Masson vers 1940, purement surréalistes par le rôle qu'y joue le hasard, sont « tachistes » avant la lettre et purent même exercer une influence directe sur le dripping de Pollock lors du séjour de Masson et d'Ernst aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Par Hawwah le 16 Décembre 2014 à 09:54
La peinture informelle est un mouvement pictural né au début des années 1950 en Europe et aux États-Unis. Le terme de peinture et d'art informel désigne de nombreuses tendances de la peinture moderne tel que l'abstraction lyrique, l'expressionnisme abstrait ou l'action painting.
Ce qui caractérise la peinture informelle, c'est une volonté de rompre avec l'influence du cubisme et du surréalisme et de ses principes picturaux que sont la forme, l'harmonie tonale, l'équilibre, les proportions, la composition unitaire et la structuration centralisée. La peinture est donc déstructurée et les œuvres sont souvent réalisées dans l'instant, avec une part d'improvisation. La peinture informelle est une peinture abstraite, dans laquelle l'artiste crée des signes auxquels il donne ensuite un sens.
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Par Hawwah le 16 Décembre 2014 à 10:00
L'Action Painting traduit littéralement « peinture d’action » ou « peinture gestuelle », désigne aussi bien une technique qu'un mouvement pictural. C'est un art abstrait apparu au début des années cinquante à New-York. Ce terme a été proposé en 1952 par le critique américain, Harold Rosenberg, pour caractériser l'importance de la gestualité dans le travail de certains artistes expressionnistes abstraits. L'autre tendance de cette école de New-York est composée d'artistes regroupés sous le courant Color Field (Clyfford Still, Mark Rothko, Barnett Newman).
Caractéristiques
Cette attitude artistique privilégie l'acte physique de peindre, toutes suggestions figuratives sont alors écartées ; les artistes réalisent ces œuvres abstraites en peignant, égouttant ou projetant de la couleur sur la toile. La structure du tableau résulte de l'intuition de l'artiste mais aussi des divers comportements de la couleur (coulures...). L'énergie vitale et la psyché qui animent le corps du peintre constituent le moteur, la ressource et le sens du travail. Peindre apparait alors comme un moment d'existence irréfléchi et pulsionnel. L'œuvre est un témoignage du corps vivant, en action et en mouvement dans l'instant.
Kline utilise des fragments de ses propres dessins qu'il agrandit et reporte sur des grands formats. Il privilégie avec ses larges brosses le contraste du noir et du blanc, créant des œuvres monumentales et charpentées de bandes de peinture qui se croisent et s'entrecroisent.
Quelques-uns de ces artistes
Les peintres les plus marquants de ce mouvement furent :
- Jackson Pollock (1912-1956) est certainement la figure principale de ce mouvement artistique. Il utilise une forme de l'Action Painting, la technique du « dripping », technique dans laquelle la couleur est projetée (par un bâton trempé dans la couleur) de manière contrôlée sur une toile posée à même le sol.
- Willem De Kooning (1904-1997) peintre par excellence de l'expressionnisme abstrait, fera comme Pollock son petit bout de chemin dans l'Action Painting.
- Franz Kline (1910-1962)
- Elaine Hamilton (1920-2010)
- Sam Francis (1923-1994)
- Roberto Matta (1911-2002)
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Par Hawwah le 16 Décembre 2014 à 10:01
Le Surréalisme est un mouvement littéraire et culturel de la première moitié du XXe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. André Breton le définit dans le premier Manifeste du Surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale [...] Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie1. »Le poète Arthur Rimbaud (1854-1891) voulait être un visionnaire, se mettre en état de percevoir la face cachée des choses, une autre réalité. C'est en poursuivant les tentatives de Rimbaud que Guillaume Apollinaire (1880-1918) part à la recherche de cette réalité invisible et mystérieuse.
Nous pouvons aussi évoquer la complexité, dans les procédés de réflexion qui font une oeuvre. Dans le surréalisme, c'est tout un ensemble de procédés de création et d'expression qui utilisent les forces psychiques libérées de la main mise de la raison et des idées et valeurs reçues sur le monde artistique entre autres. C'est dans cette recherche d'une réalité mystérieuse et invisible que réside la complexité du travail et enfin, de l'oeuvre.
Dans ce courant nous retrouvons des poètes tels qu'Arthur Rimbaud ou Guillaume Apollinaire mais aussi Kazuhiko Nakamura, artiste japonais qui inspiré par Archimboldo, assemble des pièces de robots à des insectes/animaux et le tout sur des têtes ou corps humains.
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Par Hawwah le 16 Décembre 2014 à 10:04
1ère avant-garde du XXème siècle, le Futurisme se veut un mouvement littéraire et artistique rejetant la tradition esthétique et exaltant le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
Les peintres du Futurisme italien, principalement Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo et Gino Severini, regroupés en 1910 autour du poète Filippo Tommaso Marinetti, proclament l'identité de l'art et de la vie par le biais de la notion de vitesse.
Héritant de la philosophie de Bergson et de la théorie de la relativité d'Einstein selon lesquelles la stabilité est une illusion rétrograde, ils choisissent la vitesse comme moyen de percevoir et d'acquiescer au principe fondamental qui régit le monde moderne, le mouvement.
Sont ainsi glorifiées les usines et les inventions modernes, et tous les bruits qui en émergent. Ainsi, Luigi Russolo et Francisco Balilla Pratella, à travers une théorisation de la notion de bruit, vont faire l'apologie du son, qui influencera les Dadaïstes et plus tard la musique contemporaine.
S'inscrivant en force contre une esthétique traditionnelle figée, le Futurisme prône un art total comme l'indiquent ses nombreuses activités parallèles à la peinture : la musique, l'architecture, le théâtre, le cinéma, la mode...
Comment reconnaître une œuvre de style Futuriste ?
Dans l’histoire de l’art, le Futurisme est un style du mouvement moderne apparu en Italie au début du XX° siècle et présente certaines similitudes avec le Cubisme français. Il coïncide historiquement avec l’apparition des nouvelles technologies issues de la révolution industrielle et ses préoccupations sont intimement liées au progrès. Ce style a parfois une mauvaise réputation de part sa "récupération" par le fascisme.
Les futuristes sont fascinés par les inventions récentes en ce début de siècle : l’automobile, le chemin de fer, la photographie puis le cinématographe, l’électricité, et les machines qui transforment le travail humain. Une grande foi dans le progrès laissait imaginer à tout un chacun que le travail un jour n’existerait plus grâce aux machines qui s’en occuperait, d’où cet enthousiasme débordant. On retrouvera donc souvent dans les peintures et sculptures futuristes des représentations de voiture ou de machines.
Le Futurisme résume en tout premier lieu son époque par la vitesse, et cherche à représenter le mouvement. Il s’inspire pour cela des chronophotographies de Muybridge ou Marey qui permettent de décomposer le mouvement et plus tard de le reproduire via le cinéma. On retrouvera ces décompositions de mouvement en peinture (Balla, Russolo) et même en photographie (Bragaglia). Le goût pour les machines donnera naissance en sculpture aux créatures mécaniques de Boccioni et Duchamp-Villon, qui est un peu le chaînon artistique entre cubisme et futurisme.
Pour accentuer l’aspect dynamique que prône la philosophie futuriste, les couleurs se font de préférence vives et contrastées ; l’influence du cubisme (lui-même influencé par les nouvelles technologies) donnera naissance à des toiles « décomposées » en facettes qui obligent le spectateur à faire circuler son regard dans la toile pour trouver une cohérence à l’ensemble. Si la façon de se déplacer et de travailler change, la façon de regarder doit, aux yeux des futuristes, changer aussi pour devenir plus dynamique, et s’adapter ainsi à son époque. Si nous sommes aujourd’hui habitués à ce type d’images, c’était à l’époque très déstabilisant !
Pour identifier une œuvre futuriste, pensez à regarder la date et le nom de l’auteur : la plupart des œuvres futuristes ont été réalisées entre 1900 et 1950 par des artistes italiens.
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