• Ze foule d'artistes, d'écrivains, de producteurs ou encore de philosophes dont la fiche est à venir

    Illustration :

    Kseniya Simonova

     

    Peinture :

    Paysage : William turner

    Giacomo Balla

    Encre : Mohammed Sanoussi

    Feu ombres : Claudio Parmiggiani, Patrick Tosani

     

    Volume :

    Ombres et lumières : Mary Temple

    Née 1917, américaine Travaille sculpture, dessin et peinture. Trompe l’œil. Traite la transparence, illusion du temps stoppé.

    Vides et pleins : Rachel Whiteread

    Née 1963, anglaise. A reçu le Turner Prize avec sa sculpture House (réplique d’une maison condamnée de Londres). Explore l’espace vide que contient certains objets. Minimalisme.

     

    Agar Agar : Ye Shufang

    Artiste de Singapour, 42 ans. Travaille agar agar depuis 1997.

    « experiment for a very perishable very impermanent artwork » 2004

    Dans le thème du périssable de la consommation, de l’artefact. Et aussi la mémoire au travers des illustrations

     

    Architecture et arts décoratifs  :

    Architecture et organique : Frederick Kiesler, endless House 1958

    Nature design : Ronan and Erwan Bouroullec, Stone vase 2002/ Marcel Wanders, splinter 2001                           

    Style qu’ils qualifient de “délibérément simple avec un élément d’humour”. Tentent de définir l’espace par l’objet, le meuble.

    Alexander Gottlieb Baumgarten, né à Berlin en 1714, décédé en 1762, philosophe allemand, disciple de Leibniz et de Christian Wolff. Son frère est Jacques Sigismond Baumgarten.

    Il enseigna la philosophie et les belles-lettres ; mais s'occupa surtout des beaux-arts ; il est un des premiers qui en aient présenté une théorie générale. Auteur d' Æsthetica ou Esthétique (1750), il invente le néologisme « esthétique » et qu'il définit comme « science de la connaissance sensible », devenant ainsi et de manière novatrice une discipline philosophique à part entière, son objet étant la perfection sensible, le beau, s'affranchissant du bien de manière générale.

    La pensée des Lumières lui doit une partie de sa cohérence.

    Le néologisme "esthétique" dont il est l'auteur apparait dans le dernier paragraphe de son livre Méditation philosophique touchant l'essence du poème.

    Pour Baumgarten la philosophie doit faire la logique du sensible comme tel. Une théorie du confus sans le faire disparaître. Un artiste c'est quelqu'un qui sait rester confus, présenter le confus, la perfection du confus. L'artiste rend l'expérience de la confusion. L'artiste n'a pas pour mission de nous rendre l'expérience explicable ou claire et distincte, ceci c'est le rôle des philosophes et des scientifiques. Le confus cesse d'être une injure, une simple opposition car il inclut la possibilité d'une perfection. L'art comme la science ou la philosophie est une connaissance, mais une connaissance résolument autre. Une connaissance du confus. L'artiste montre la totalité des dimensions du réel prises les unes dans les autres, il ne montre pas un élément isolément (pur), sans fond. La philosophie ne peut pas affirmer le confus comme tel (ce serait contradictoire puisqu'elle doit permettre la distinction) mais elle peut prendre pour pensée la forme de pensée qui affirme, elle, le sensible c’est-à-dire l’art.

    L'esthétique serait donc une science indirecte (nécessairement) de la connaissance du sensible.

    Meditationes philosophicae de nonnullis ad poema pertinentibus (Méditations philosophiques sur quelques aspects de l'essence du poème), Halae Magdeburgicae, 1735.

    Æsthetica ou Esthétique, Francfort-sur-l'Oder, 1750-1758

     

    Yves Michaud : Yves Michaud, né le 11 juillet 1944 à Lyon, est un philosophe français.Ses domaines de prédilection sont l'esthétique (en particulier l'art contemporain) et la philosophie politique (spécialiste de Hume, Locke), sa spécialité étant la question de la violence sociale.

    Enseigner l'art ? : analyses et réflexions sur les écoles d'art, Nîmes, 1993 ; nouv. éd. 1999 La Crise de l'art contemporain, 1997 ; L'Art à l'état gazeux : essai sur le triomphe de l'esthétique, 2003.

    L'artiste et les commissaires : quatre essais non pas sur l'art contemporain mais sur ceux qui s'en occupent, Paris, Hachette, 2007

     

    Jean Clair : de son véritable nom Gérard Régnier, né le 20 octobre 1940 à Paris, est un conservateur général du patrimoine, écrivain, essayiste volontiers polémiste[1] et historien de l'art. Ancien directeur du musée Picasso, il est membre de l'Académie française depuis mai 2008.Marcel Duchamp ou le Grand Fictif, Paris, Galilée, 1975.Les Métamorphoses d'Eros, Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1996.Court traité des sensations, Paris, Gallimard, 2002.Autoportrait au visage absent, Paris, Gallimard, 2008.Dialogue avec les morts, Paris, Gallimard, 2011.

    Marc Jimenez est un philosophe et germaniste français.

    Il est professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où, après avoir co-animé au milieu les années 90 le séminaire d'Olivier Revault d'Allonnes, il enseigne l’esthétique à l’UFR d’arts plastiques et sciences de l’art. Il y est aussi responsable de la formation doctorale et dirige le Centre de Recherche en Esthétique. Depuis 1999, il assure le séminaire Interface à la Sorbonne avec Richard Conte[1].

    Membre de la société française d’esthétique et du comité de la rédaction de la Revue d’Esthétique, il est également directeur de la « Collection d’Esthétique » aux éditions Klincksieck[2]. Il participe à de nombreux colloques en France et à l’étranger et collabore régulièrement à des revues d’art. Son activité de traducteur et d'exégète de la philosophie allemande contemporaine représente une part importante de sa production[3].

    Qu'est-ce que l'esthétique ?, Paris, Gallimard, « Folio Essais inédit », 1997.

    La querelle de l'art contemporain, Paris, Gallimard, « Folio Essais inédit », 2005, 402 p.

    Theodor Adorno, Théorie esthétique, Paris, Klincksieck, 2004.

     

    Adorno Theodor W. Adorno (1903-1969) est un philosophe, sociologue, compositeur et musicologue allemand.

    En tant que philosophe, il est avec Herbert Marcuse et Max Horkheimer l'un des principaux représentants de l'École de Francfort, au sein de laquelle a été élaborée la Théorie critique.

    En tant que musicien et musicologue, il est représentant de la seconde école de Vienne et théoricien de la Nouvelle Musique.

    Et c'est en tant que philosophe (esthétique), sociologue, musicologue et musicien qu'il introduit avec Max Horkheimer la notion interdisciplinaire d'industrie culturelle, première traduction en français du titre de l'essai fondateur Kulturindustrie en La Dialectique de la raison.

     

    Anish Kapoor né à Bombay en Inde le 12 mars 1954, est un plasticien contemporain (principalement sculpteur) britannique d'origine indienne.Les œuvres de Kapoor sont généralement simples, de formes incurvées, monochromatiques et de couleurs intenses. Le plus souvent, l'intention de l'artiste est de susciter chez le spectateur l'intérêt pour son travail sur de mystérieuses cavités sombres, étonnantes par leur taille et leur beauté épurée, tactiles, et fascinantes en raison de la réflexion de leurs surfaces. Ses premières œuvres étaient recouvertes, en totalité et sur le sol environnant, de poudres de pigments divers. Cette pratique était inspirée de son Inde natale où Kapoor voyait des tas d'épices colorées sur les marchés et les temples. Ses travaux ultérieurs s'intéressent à de massives pierres issues de carrières, et jouant avec la dualité terre-ciel, matière-esprit, lumière-obscurité, visible-invisible, conscient-inconscient, mâle-femelle et corps-âme. Ces travaux récents sont basés sur des surfaces réfléchissantes et miroirs, renvoyant au spectateur une image déformée de lui-même et de l'environnement.

    Joseph Bueys Joseph Heinrich Beuys, né à Krefeld sur la rive gauche du Rhin inférieur le 12 mai 1921 et décédé le 23 janvier 1986 à Düsseldorf, est un artiste allemand qui a produit un nombre de dessins, de sculptures, de performances, de vidéos, d’installations et de théories, dans un ensemble artistique très engagé politiquement. Le travail de Joseph Beuys est un questionnement permanent sur les thèmes de l’humanisme, de l’écologie, de la sociologie, et surtout de l’anthroposophie. Cela le conduisit à définir notamment le concept de « sculpture sociale » en tant qu’Œuvre d'art totale, énoncée dans les années 1970 avec « Chaque personne un artiste », par l’exigence d'une concertation créative entre la société et le politique. À la fois controversé et admiré, Joseph Beuys est considéré comme le pendant allemand des artistes Fluxus, et compte au niveau international comme l’un des artistes majeurs de l’art contemporain.

    À partir de 1964, Beuys inclut dans ses installations des matériaux organiques qui lui tiennent à cœur depuis son accident d’avion : le feutre qui isole du froid, la graisse symbole de chaleur et d’énergie, le miel, mais aussi la cire d’abeille, la terre, le beurre, les animaux morts, le sang, les os, le soufre, le bois, la poussière, les rognures d’ongle, les poils. Ces derniers matériaux montrent la réutilisation par Beuys des déchets, non pas pour les magnifier, mais pour les mettre au service de l’art et explorer leur matérialité.

    Joseph Beuys s’explique sur l’emploi de trois de ses matériaux de prédilection dans ses objets et lors de ses actions, à savoir la graisse, le cuivre et le feutre : «Oui. J’ai utilisé davantage de matériaux au début et ils étaient plus conventionnels. Mais après la crise, j’ai commencé une nouvelle théorie et j’ai essayé de trouver les matériaux adéquats pour exprimer mes préoccupations avec de nouvelles énergies, avec les problèmes d’énergie en général et ma compréhension de la théorie de la sculpture. J’ai réalisé que nul ne connaissait le réel caractère de ce dont il parlait chaque jour, la sculpture, et que nul ne connaissait la constellation des énergies mises en jeu par la sculpture. Aussi j’ai essayé de pourfendre cette idée conventionnelle : la sculpture ; ce n’était pas pour moi uniquement le fait de travailler dans un matériau spécial mais la nécessité de créer d’autres concepts de pouvoirs de pensée, de pouvoirs de volonté, de pouvoirs de sensibilité. La graisse fut par exemple pour moi une grande découverte car c’était le matériau qui pouvait apparaître comme très chaotique et indéterminé. Je pouvais l’influencer avec la chaleur ou le froid et je pouvais le transformer par les moyens non traditionnels de la sculpture telle que la température. Je pouvais transformer ainsi le caractère de cette graisse d’une condition chaotique et flottante en une condition de forme très dure. Ainsi la graisse se déplaçait-elle d’une condition très chaotique en un mouvement pour se terminer dans un contexte géométrique. J’avais ainsi trois champs de puissance et, là, était une idée de la sculpture. C’était la puissance dans une condition chaotique, dans une condition de mouvement et dans une condition de forme. Et ces trois éléments, forme, mouvement et chaos étaient de l’énergie non déterminée d’où j’ai tiré ma théorie complète de la sculpture, de la psychologie de l’humanité comme pouvoir de volonté, pouvoir de pensée et pouvoir de sensibilité ; et j’ai trouvé que c’était là le schéma adéquat pour comprendre tous les problèmes de la société. Il y avait aussi, impliqué organiquement le problème du corps social, de l’humanité individuelle, de la sculpture et de l’art en lui-même. J’avais beso

    in de moyens d’expression. J’avais déjà la graisse. J’avais besoin par ailleurs d’un élément très rapide, porteur d’électricité, ce fut le cuivre. Et puis j’avais besoin d’autre chose pour isoler tel secteur de tel autre et j’utilisai alors le feutre. Ainsi, on pourrait dire que c’était le premier concept sur le plan de l’énergie… mais c’est aussi une sorte d’anthropologie !» (Lamarche-Vadel, Joseph Beuys.  Is it about a bicycle?, Marval, Galerie Beaubourg, Sarenco-Strazzer, 1985).

     

    Kant Emmanuel Kant (Immanuel en allemand) est un philosophe allemand, fondateur de l’« idéalisme transcendantal »[1]. Né le 22 avril 1724 à Königsberg, capitale de la Prusse-Orientale, il y est mort le 12 février 1804. Grand penseur de l'Aufklärung, Kant a exercé une influence considérable sur l'idéalisme allemand, le néokantisme, la philosophie analytique, la phénoménologie et la philosophie postmoderne. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques, à savoir la Critique de la raison pure, la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger, fait ainsi l'objet d'appropriations et d'interprétations successives et divergentes.

     

    Aisthesis Perception, pas seulement par les sens, mais par l'intellect. Ou Connaissance, discernement mais encore : Discernement moral dans l'éthique vient du mot :

    Aisthanomai : apercevoir, percevoir. Par les sens (vue toucher etc…) et par l’esprit.

     

    Julio Cortázar né le 26 août 1914 à Ixelles et mort le 12 février 1984 à Paris, est un écrivain argentin, auteur de romans et de nouvelles, établi en France en 1951 et naturalisé français en 1981.L'oeuvre de Julio Cortázar se caractérise entre autres par l'expérimentation formelle[3], la grande proportion de nouvelles et la récurrence du fantastique et du surréalisme[3]. Si son oeuvre a souvent été comparée à celle de son compatriote Jorge Luis Borges, elle s'en distingue toutefois par une approche plus ludique[3] et moins érudite de la littérature. Avec Rayuela (1963), Cortázar a par ailleurs écrit l'un des romans les plus commentés de la langue espagnole.

    JL Borges Jorge Luis Borges, né Jorge Francisco Isidoro Luis Borges Acevedo[1] à Buenos Aires le 24 août 1899 et mort à Genève le 14 juin 1986, est un écrivain et poète argentin. Ses travaux dans les champs de l'essai et de la nouvelle sont considérés comme des classiques de la littérature du XXe siècle[2].

    Isaac Asimov né vers le 2 janvier 1920[2] à Petrovitchi (aujourd'hui en Russie) et mort le 6 avril 1992 à New York aux États-Unis, est un écrivain américain, naturalisé en 1928, surtout connu pour ses œuvres de science-fiction et ses livres de vulgarisation scientifique.

    Tim Burton (né Timothy Walter Burton) est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 25 août 1958 à Burbank en Californie. Maître du fantastique fortement influencé par Edgar Allan Poe, excellent conteur et graphiste d'exception, on lui doit notamment Pee-Wee Big Adventure, Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent, Charlie et la Chocolaterie, Big Fish et Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street. Il a également rédigé les scénarios de L'Étrange Noël de monsieur Jack et des Noces funèbres, deux films d’animation réalisés avec des marionnettes évoluant dans des décors réels. Son cinéma se caractérise par des histoires mettant en scène des personnages marginaux et des êtres hors-normes confrontés à la méchanceté du monde réel. On y décèle également une grande influence du cinéma fantastique, du cinéma expressionniste allemand ainsi que des films de la Hammer Film Productions. Il fait partie des cinéastes qui parviennent à concilier succès critique et commercial. Il a été décoré de l'insigne de chevalier et d'officier de l'ordre national des Arts et des Lettres par Frédéric Mitterrand en mars 2010[1]. Il a été le président du jury du Festival de Cannes en mai 2010.

    Néron (latin : IMPERATOR NERO CLAVDIVS CAESAR AVGVSTVS GERMANICVS), né Lucius Domitius Ahenobarbus le 15 décembre 37 et mort le 9 juin 68, est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne ; il régna de 54 à 68.

    Néron accède au trône le 13 octobre 54, à la mort de son grand-oncle et père adoptif Claude (Claudius), Empereur de Rome. En 66, il ajouta le titre Imperator à son nom. Il fut dépossédé de son pouvoir en 68 et se suicida assisté de son scribe Epaphroditos.

    Certains historiens débattent de la folie, réelle ou mise en scène, de Néron[1].

     

    Trajan (latin : Marcus Ulpius Nerva Traianus) (officiellement : Imperator Caesar, diui Vespasiani filius, Nerva Traianus Optimus Augustus, Germanicus, Dacicus, Parthicus) est un empereur romain né probablement le 18 septembre 53 à Italica en Bétique (Espagne actuelle), mort entre le 7 août 117 et le 9 août 117 à Selinus (Cilicie). Il régna de janvier 98 jusqu'à sa mort. Son règne (98-117) marque l'apogée de l'Empire romain.

    Trajan est le premier empereur romain originaire d'une province et non de Rome même ou de l'Italie ; il est considéré traditionnellement par l'historiographie des sénateurs romains comme le meilleur des empereurs. Après le récent règne de Domitien marqué par les persécutions et exécutions de sénateurs romains, et la fin de la dynastie des Flaviens, le court règne de Nerva et surtout celui de Trajan marquent le fondement de la dynastie des Antonins. Avec la conquête de l'Arménie, de la Mésopotamie et surtout de la Dacie, l'empire romain a connu, sous son règne, sa plus grande extension. De plus il étend sa domination sur la plus grande surface territoriale jamais atteinte par l'empire romain. Sur le plan intérieur, Trajan s'attache à renforcer la romanisation des provinces de l'empire.

     

    Constantin de son nom complet Flauius Valerius Aurelius Constantinus, né à Naissus en Mésie (aujourd'hui Niš en Serbie) le 27 février 272[1], proclamé 34e empereur romain en 306 par les légions de Bretagne et mort le 22 mai 337 après 31 ans de règne, est une figure prépondérante du IVe siècle.

    En rupture avec le règne de Dioclétien, il est le premier empereur romain à se convertir au christianisme ; non seulement il marque la fin d'une ère de persécutions des chrétiens, mais il aide l'Église chrétienne à prendre son essor, en établissant la liberté de culte par le biais de l'édit de Milan, et en plaçant le Dieu chrétien au-dessus de son rôle d'Empereur à l'instar du Sol Invictus. Il est considéré comme saint par l'Église orthodoxe, de même que sa mère Hélène. Par la promotion du christianisme, il favorise l'extinction du culte de Mithra.

    Ses noms de référence sont Imperator Caesar Flauius Valerius Aurelius Constantinus Pius Felix Inuictus Augustus, Germanicus Maximus, Sarmaticus Maximus, Gothicus Maximus, Medicus Maximus, Britannicus Maximus, Arabicus Maximus, Adiabenicus Maximus, Persicus Maximus, Armeniacus Maximus, Carpicus Maximus.

     

    AUGUSTE Auguste (Latin : Caius Octavius Thurinus à sa naissance, Imperator Caesar Divi Filius Augustus à sa mort), d'abord appelé Octave puis Octavien, né le 23 septembre 63 av. J.-C. à Rome et mort le 19 août 14 ap. J.-C.[2] à Nola, est le premier empereur romain et le fils adoptif de Jules César.

    Petit-neveu et fils adoptif de Jules César, il arrive au pouvoir dans les proscriptions et les guerres civiles qui suivent l'assassinat de ce dernier puis l'élimination de ses propres rivaux. Il parvient à laisser à la postérité l'image du restaurateur de la paix, de la prospérité et des traditions. Par son ami et conseiller Mécène, son règne est caractérisé par une floraison remarquable des arts et des lettres, valant au « siècle d’Auguste » de rester une référence culturelle mythique.

    Pour ce qui est de son apparence, on peut se référer à l'historien romain du Ier-IIe siècle, Suétone et à son ouvrage Vie des douze Césars: « Auguste était d'une rare beauté, qui garda son charme tout le long de sa vie […] Ses yeux étaient vifs et brillants ; il voulait même faire croire qu'il y avait dans son regard une autorité divine et, comme il le fixait sur quelqu'un, il aimait à lui voir baisser la tête, comme ébloui par le soleil. »[3

    SEPTIME SEVERE (Lucius Septimius Severus Pertinax) (11 avril 146 - 4 février 211) est un empereur romain d'origine punique, qui règne de 193 à 211. Avec lui commence l'arrivée au pouvoir de provinciaux d'ascendance non romaine et la dynastie des Sévères dont il est l'éponyme. Il est le seul empereur né dans la province d'Afrique[1].

    PRAXITELE (en grec ancien Πραξιτέλης / Praxitélês), né vers 400 av. J.-C., mort avant 326 av. J.-C., est dès l'Antiquité l'un des plus célèbres sculpteurs grecs. Varron écrit ainsi : « Grâce à l'excellence de son talent, Praxitèle n'est inconnu d'aucun homme un tant soit peu cultivé[1] ». On place l'œuvre de Praxitèle dans la période du « second classicisme » (vers 370-330 av. J.-C), auprès d'autres grands sculpteurs grecs comme Léocharès, Scopas, et Lysippe, qui reprennent les modèles de la période classique tout en renouvelant la représentation en apportant une réponse aux canons classiques établis par les œuvres de Polyclète, visible notamment dans de nouvelles recherches stylistiques, l'émergence de nouveaux types, et une nouvelle pondération.

    Sa vie est très mal connue : si sa période d'activité va de 375 à 335 avant J.-C., on ne sait même pas avec certitude ses dates de naissance et de mort. La tradition en fait le fils du sculpteur Céphisodote et le père de deux autres sculpteurs, Céphisodote le Jeune et Timarchos. Les sources antiques évoquent également sa relation avec son modèle, la courtisane Phryné. Celle-ci est censée avoir inspiré l'une des statues les plus connues de l'Antiquité, Aphrodite de Cnide. Ainsi Praxitèle est-il le premier artiste à avoir représenté le nu féminin intégral dans la grande sculpture grecque.

    Aucun original ne peut être attribué à sa main de manière certaine, mais de nombreux types statuaires lui sont rattachés et sont parvenus à l'époque moderne par le biais de copies romaines, de figurines en terre cuite ou de monnaies. Parmi les plus célèbres figurent l'Apollon sauroctone, la Diane de Gabies, l'Éros de Centocelle, l'Hermès portant Dionysos enfant, le Satyre au repos, le Satyre verseur ou la Vénus d'Arles. Des découvertes ou redécouvertes récentes, comme le satyre de Mazara del Vallo ou la Tête Despinis, viennent également relancer le débat sur ce que nous croyons connaître de l'art de Praxitèle.

     

     

     


    Tags Tags : , , , ,